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Newton 355/1670 (F/D 4.7), poids 34kg, "Push to" par cercles digitaux avec encodeurs NAVIGATOR relié par Bluetooth, structure à 3 tubes rétractables
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CONCEPT
J'ai eu envie de passer d'un miroir de 20 cm à 35.5 cm. Je voulais utiliser ce télescope avec des oculaires de 2" et même une binoculaire Denkmeier. La principale contrainte était budgétaire. Moins de 1000 euros. J'ai donc acquis un miroir hubble optics sur ebay. j'ai pris aussi le porte oculaire et un miroir secondaire de 80 mm. Les caractéristiques du miroir sont probablement optimiste, mais je n'avais pas le choix. A l'usage, il s'avère satisfaisant.
Au niveau poids, je voulais quelque chose de pas trop lourd. Je dois le sortir dans un jardin et j'ai des marches à franchir. Au final, le poids de 34 kg obtenu me semble raisonnable pour ce diamètre . La structure à 3 tubes a été choisie parce que j'avais déjà expérimenté ce concept et je voulais le tenter sur ce télescope. L'aspect rétractable facilite le transport sans démontage.
Bien sûr, on peut se poser la question des flexions. Amateur de voile, j'ai ajouté deux haubans. La stabilité est remarquable. J'ai appris à les règler au moyen des deux tendeurs. Il ne faut pas les tendre trop fort, ce qui voile la structure, mais les mettre suffisamment sous tension pour amortir les vibrations et raidir la structure. La vérification au moyen d'un laser montre une bonne stabilité de la collimation dans différentes positions.
La boite du miroir primaire assez haute n'est pas conforme à la mode actuelle des ultra compacts, mais elle est nécessaire pour un bon maintien des tubes. Par ailleurs, j'ai deux chats qui aiment me tenir compagnie la nuit, et rentrer partout où ils peuvent, jouer avec les fils s'il y en a ... Donc la boite m'évite d'en retrouver un couché sur le miroir, l'été pour se rafraichir ou juste pour "voir".
Les tubes, sont des manches de balais de piscine, télescopiques (casto). Donc je n'ai pas eu le choix du diamètre. J'ai seulement eu besoin de rajouter une bague de ruban teflon dans le tube pour éviter un jeu préjudiciable.
A l'usage, je suis satisfait du résultat sur le plan de la stabilité, de la douceur des mouvements et de l'équilibrage, (ce dernier point n'est pas simple et a demandé pas mal de réflexion et de mise au point). Les images sont bonnes, assez pour moi, dans la mesure ou j'observe surtout des étoiles variables, un peu de ciel profond et parfois du planétaire.Mais même dans ce dernier domaine, il me semble que ce télescope ne se défend pas si mal. |
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LE COÛT
Il ya un peu de Récup au niveau de la quincaillerie que j'avais déjà, mais au final, cela ne dépasse pas 950 euros. Le porte oculaire de Hubble optics est satisfaisant à l'usaage et j'apprécie la démultiplication, mais il est un peu lourd. J'aurai bien pris un Moonlite, que j'apprécie bien, moins lourd, mais j'aurai explosé le budget. J'ai quand même craqué pour les tourillons vendus par Dieter Martini, chez qui je prends le formica et le téflon. Comme j'avais des frais de port, j'ai ajouté les tourillons ... J'ai été un peu fainéant sur ce coup là.
Le système de cercle digitaux, je l'ai depuis logtemps (Navigator de Jan Grecner). j'ai pu acheter d'occasion,une paire d'encodeurs US Digital pour 55 euros.
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LES GRANDES LIGNES DE LA CONSTRUCTION
La construction a été guidée par l'expérience acquise sur le dobson 200 à 3 tubes. J'ai commencé par la cage supérieure. Deux anneaux réalisés à la défonceuse. Deux anneaux permettent un bon soutien du porte oculaire qui est lourd (760g !).
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L'ARAIGNEE ET LE SUPPORT DU SECONDAIRE
J'ai attaqué ensuite l'araignée. Les branches sont en feuillard (qui sert a fixer les mats d'antennes sur les cheminées). Les branches sont assez fines, 08 mm d'épaisseur, mais le fait qu'elles soient un peu sous tension donne une bonne rigidité.
Le porte oculaire est démontable au moyen de 4 petites vis qui le fixe à sa plaque support. ce qui permet de rentrer la cage supérieure dans la caisse du primaire, si nécessaire.
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LE BARILLET
Le support du miroir comporte 6 points. C'est ce qui est recommandé par le fabricant du miroir et au vu des résultas obtenus avec le logiciel PLOP qui sert à déterminer l'emplacement des points d'appui, cela semble convenir. Les barres d'appui sur le miroir dispose d'un système qui maintient leur position tout en laissant un certain jeu.
J'ai trouvé cela sur le site de Serge Bertorello.
La collimation se fait par le dessus avec le même type d'outils qu'avec le triscope.
Les appuis du miroir se font avec deux roulements, afin de tenir compte de la structure à deux galettes du miroir primaire.
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LA BASE
Au début, j'avais mis des patins en teflon blanc. Mais je n'étais pas trop satisfait de la glisse qui collait un peu. Je trouve que c'est mieux avec ces patins gris que l'on trouve dans tous les magasins de bricolage.
Des pieds règlables, pour la mise à niveau, surtout pour l'utilisation avc les encodeurs.
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